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Le début de notre périple commence bien avant le weekend. Comme il faisait une chaleur insurmontable en ce début de Juillet, Irvin est partie se réfugier dès le début de la semaine à Monetier pour se rafraichir un peu, me laissant ainsi seule en ville.
Évidement pas pour très longtemps ! Par un heureux hasard du calendrier le 14 juillet tombait un vendredi, ce qui me faisait un weekend de 3 jours pour moi aussi profiter de la fraicheur des montagnes. Je suis donc partie en covoiturage le vendredi au petit matin (beaucoup trop tôt pour un jour de repos) et je suis arrivée à Monetier aux alentours de midi. Nous décidons après le repas de partir se balader et de monter au célèbre Lac de Douche et sa belle eau bleue laiteuse. Ni une ni deux nous voilà partie, chaussures de rando aux pieds et appareil photo dans le sac (c’est pour ça que vous êtes ici après tout), pour un petit 450m de dénivelé pour rejoindre le lac.
Irvin continue bien plus haut en trail, mais moi j’en profite pour me poser au bord du lac, finir mon bouquin et peut-être faire une petite sieste, le temps qu’il revienne. Après tout ma nuit avait été un peu courte après le réveil brutal (mon réveil n’avait pas sonné…) à l’aube pour aller prendre le covoit. C’était sans compté l’apparition d’un amis incongru, un petit papillon trop mignon qui ne pas lâché de tout l’après midi, me permettant ainsi de le prendre en photo sous toutes les coutures 🙂
J’ai finalement récupéré Irvin en nage qui revenait en courant et nous sommes rentrés à l’appart pour retrouver plus tard Marie-Pierre et Jacqueline qui arrivaient de Dijon pour le Weekend.
Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil (enfin), nous décidons d’aller au Jardin Alpin, un jardin près du Col du Lautaret qui regroupe le plupart des plantes et fleures de montagne du monde entier. Je n’ai pas retenu un seul nom, et c’est bien dommage car elles étaient splendides.
Entre plantes grasses, basses, hautes, parterres de fleures, grandes tiges, arbres etc. c’était un spectacle époustouflant pour les yeux. Qui plus est en face du glacier de la Meije qui rajoute une touche de grandiose ! Nous y avons passé une bonne partie de l’après-midi mais un autre rendez-vous nous attendait à Briançon dans peu de temps et nous fallu rentrer.
L’évènement que je vient d’évoquer est encore un heureux hasard, puisque le 15 juillet se tenait à Briançon la finale (homme et dame) de la difficulté des mondiaux d’escalade. C’est une épreuve qui consiste en une mur d’environ 15m de haut de difficulté élevé que les grimpeurs ne découvrent que quelques minutes avant de le début de la compétition. Ils n’ont pas le droit de regarder les autres grimper avant leur tour et doivent atteindre le somment avant la fin temps impartit ou du moins essayer d’aller le plus loin possible. J’ai pu m’essayer à la photo sportive de loin (nous étions au bout du champs des spectateurs). Les techniques de grimpes sont impressionnantes, on se demande souvent comment ils peuvent bien tenir sur le mur, nous n’avons clairement pas les mêmes capacités ! Les phots me rendent souvent pas la hauteur et l’inclinaison de la paroi mais croyez moi, c’est haut et c’est pas penché dans le bon sens, la gravité n’est pas de leur côté !
Chez les Hommes se sont 7 japonais et 1 suédois qui se sont affrontés en final. Et chez les Dames plus de nationalité étaient présentes dont la France ! Après ce début de soirée sportive forte en émotion, nous avons filé à Villeneuve pour admirer le feu d’artifice tiré depuis le bas de la station. Décidément je ne ma lasserais jamais de voir ces spectacles, je suis comme une enfant devant cette explosion (c’est le cas de le dire) de couleurs et de formes ! Un jour peut-être je verrais celui de Lyon qui on m’a dit être sublime mais en attendant je ne regrette pas d’avoir fui la ville pour me retrouver ici.
Finalement, le dimanche nous partons tous ensemble (Irvin, belle-maman, la mamie et moi) pour une petite ballade jusqu’au lac d’Orceyrette. Environ 100 de dénivelé jusqu’au lac où nous avons pique-niqué. Puis nous avons “laissé” Jacqueline au bord du lac, profiter de l’air frais, de l’ombre et une grande pause, pour nous rendre au col un peu plus haut (500m au dessus). Il y avait encore beaucoup de fleurs et nous avions une vue plongeante sur le lac en contrebas. La redescente était plus délicate dans le pierrier mais de soucis nous sommes arrivez en bas sans encombre et avons rejoins la mamie et Marie-Pierre qui nous avions laissée à mi-chemin.
Voilà qui marque la fin de ce weekend de fête nationale à la montagne ! Le soir nous avons retrouvé Joris et tout le monde est resté quelques jours de plus, sauf moi qui est du rentrer à Lyon retrouver mes recherches et le labo. C’était un beau petit séjour, plein de beaux souvenirs et de photos sympa ! Je vous laisse aller voir 😉
Ça donne bien envie !
Merci Andréa pour cette belle balade rafraichissante, tout est parfait, le texte et les photos, ton petit papillon est bien sympathique… Je pars ce samedi en Alsace avec l’association pour une semaine, j’espère que nous trouverons un peu de fraicheur…. A bientôt le plaisir de te voir. Bises de mémé Noelle